SLOW FOOD Midi-Toulousain et le Restaurant L’Accessoire vous invitent à fêter la BIODIVERSITÉ et à déguster differentes variétés de tomates en salé et sucré.
QUAND : Samedi 23 septembre à 12h30
OU : Restaurant L’Accessoire, 34 Rue des Teinturiers, 31300 Toulouse
A deux pas de Saint-Cyprien, Henriette et Pascale vous accueillent chaleureusement en vous proposant une cuisine fraîche et élaborée. Chaque jour un choix entre trois entrées, trois plats et trois desserts. Une envolée de couleurs et de douceur se révèlera sous vos papilles. Pour vous mettre en appétit, carpaccio de cèpes suivi d’un agneau sauce au coing en terminant par un succulent moelleux au chocolat. Le service est au top et la carte des vins très bien fournie. Ne ratez surtout pas le 20 de chaque mois, la soirée Vin, « LE VIN(gt) C’EST DIVIN » pour partir à la découverte gustative de nouveaux crus…
L’Histoire de la TOMATE
Elle fut découverte et ramenée en Europe, par les conquistadores Espagnols en 1519, ainsi que d’autres spécimens tel que le piment, le poivron, le maïs, la courge etc…..
La tomate cultivée dès 1530 au sud de l’Espagne, gagna rapidement, au gré des échanges commerciaux, le Portugal, l’Italie, puis le sud de la France.
Il semblerait que la tomate originelle soit le « LYCOPERSICON PIMPINELLI FOLLIUM » que nous connaissons sous le nom de tomate groseille. Lycopersicon est un mot d’origine grecque qui signifie « Pêche de loup ».
Le premier scientifique connu à parler de la tomate tant par sa classification dans la famille des « solanacées » que pour ses qualités gustatives en 1544 fut PETRUS MATTHIOLUS, pharmacien Italien qui la préconisait frite dans l’huile.
Elle rentra définitivement dans la vaste famille des solanées ( solanum ) grâce a CARL VON LINNE, botaniste naturaliste Suédois du XVIII siècle.
Cependant, elle est restée longtemps redoutée par sa ressemblance avec la mandragore de sinistre réputation, aux effets psychotropes, connus depuis l’antiquité.
Au XVI siècle, où l’Italie était à l’honneur, tant sur le plan de l’art et de la culture de façon plus générale, et certainement sous l’égide de Catherine de Médicis qui la ramena à la cour, avec, entre autre, le melon, l’artichaut et … l’ancêtre de notre fourchette , la tomate n’était pas considérée comme comestible à cette époque-la. Elle servit de plante ornementale jusqu’a la révolution Française, soit plus de deux siècles après sa découverte.
Il fallut attendre 1731 pour qu’elle soit reconnue officiellement « comestible » par le botaniste écossais Philippe MILLER qui lui adjoint l’adjectif ESCULENTUM qui veut dire « comestible ».Malgré cela, presque un siècle plus tard dans nos bons vieux livres de jardinage, on pouvait lire , la tomate ne serait pas utile en cuisine .LE BON JARDINIER 1819
La tomate arriva à Paris en 1790 au son de la « Marseillaise » avec les révolutionnaires marseillais qui en en réclamaient dans les auberges de la capitale. On raconte que Robespierre lui même allait en déguster régulièrement dans les restaurants parisiens .Et ce n’est qu’à ce moment-là que les maraîchers de l’Île de France se sont mis à la développer.
Il fallut attendre néanmoins le début du XX siècle avec le développement du transport ferroviaire pour que la tomate prenne son plein essor avec les variétés hâtives du sud de la France et celles cultivées en Belgique et aux Pays Bas. Elle est aussi très appréciée des Japonais qui l’utilisent jusque dans les sushis.
C’est également à cette époque-là qu’elle partit à la conquête du Nouveau Monde grâce aux colons français et européens malheureusement précédée par sa mauvaise réputation , mais bientôt rattrapée par ses qualités gastronomiques .
La plupart des tomates que nous connaissons aujourd’hui proviennent de la variété Lypersicon Esculentum , autrement dit tomate cerise, qui a été à l origine de nombreux cultivars pour les différentes variétés de tomates actuelles. Et si les Italiens ont gardé son nom du XVI siècle la « Pomme d’Amour » sous forme de « Pomodoro », elle nous est revenue des États-Unis en l’état de…KETCHUP !